MAURIN Thérèse [MAURIN Émilie, Thérèse], née POMAYROL Thérèse
Née le 13 mai 1876 à Bléré (Indre-et-Loire) ; militante socialiste de Paris.
Fille d’un employé des contribution indirectes, Thérèse Pomayrol épousa le socialiste Maurice Maurin en 1907 à Paris (IIIe arr.) Militante socialiste de la 4e section de Paris, comme son mari, elle signa la déclaration du Comité de reconstruction internationale parue dans l’Humanité le 16 décembre 1920.
La police la signale comme présente au congrès de Tours (décembre 1920) avec son mari.
En 1925, Thérèse Maurin était membre de la commission exécutive du Groupe des femmes socialistes SFIO auquel elle avait adhéré l’année précédente.
Thérèse Maurin signa la motion de l’Action socialiste présentée par Louis Alleaume au conseil national des 4 et 5 novembre 1933, motion défendant la participation de socialistes au mouvement Amsterdam-Pleyel malgré l’interdiction du Parti. Elle fut exclue avec treize autres militants.
Elle fut cependant ultérieurement réintégrée, puisqu’elle était membre en juillet 1935 du Comité national des femmes socialistes (aux côtés de Suzanne Buisson, Marthe Louis-Lévy, Hélène Modiano, etc.). En octobre 1938, elle faisait partie du Comité fédéral des Femmes socialistes de la Seine.
SOURCES : La Femme socialiste, juin-juillet, décembre 1924, novembre-décembre 1925. — Le Populaire, 21 juillet 1935 et 5 octobre 1938. — Alexandre Mallarte, L’action socialiste. Un mouvement d’unité révolutionnaire au sein de la SFIO (1930-1935), Master 2, Université de Bourgogne, 2016. — Notes de Michel Dreyfus, Jacques Girault et Julien Chuzeville. — État civil.