MEIER Jean

Membre de la Jeunesse socialiste en 1934 à Paris, Jean Meier y défendait les thèses de la tendance « Spartacus » (ou « Groupe Spartacus ») de René Lefeuvre et la représentait à la commission exécutive de la Fédération de la Seine. Il écrivit également dans la revue Spartacus de Lefeuvre ; il indiquait dans le numéro du 24 décembre 1934 qu’il militait à la IIe section des Jeunesses socialistes.
À la fin de l’année 1935, il rejoignit la tendance Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert dès sa création. Il en devint en janvier 1937 membre suppléant du Comité directeur. En 1936, il écrivit dans Le Drapeau rouge, éphémère « journal du socialisme révolutionnaire » publié par des militants de la Gauche révolutionnaire.
Il se rendit en Espagne en février 1937 dans le cadre d’une délégation des jeunesses du Front populaire, et en rendit compte dans La Jeune garde, organe des JS de la Seine.
Alors qu’il était toujours à la direction de l’Entente de la Seine des JS, il en fut exclu en 1937 avec Lucien Weitz au lendemain de la fusillade de Clichy pour avoir rédigé la manchette de son organe, la Jeune garde, dans les termes suivants : « Huit milliards pour l’emprunt, cinq morts à Clichy, l’argent de la bourgeoisie se paie avec le sang des ouvriers. »
Jean Meier participa, en juin 1938, à la constitution du Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP).