Par Jeacques Girault
Née le 26 février 1907 à La Seyne (Var), morte le 13 janvier 1993 à La Seyne ; institutrice dans le Var ; militante syndicale (SNI).
Fille d’un employé (archiviste) aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, d’opinions politiques de gauche, Marguerite Meiffret fréquenta le cours complémentaire de la ville et entra à l’École normale d’institutrices de Draguignan (Var) en 1924. Elle exerça dans diverses communes varoises : Bargème (1927), Bagnols (1928-1930), Cuers (1930-1933), Les Mayons (1933-1935), enfin La Seyne (école mixte des Sablettes d’octobre 1935 à sa retraite en 1962).
Elle devint membre du conseil syndical de la section départementale du Var du Syndicat national des instituteurs, à l’automne 1930 et en resta membre pendant trois ans. Le conseil syndical, le 26 février 1931, la désigna comme responsable de la propagande pour l’abstention aux examens et la chargea, avec deux autres institutrices, de préparer une étude critique des manuels d’histoire, de faire des propositions sur L’École libératrice et de présenter un rapport sur l’organisation de l’école, question à l’ordre du jour du prochain congrès national. Elle publia un article sur ce dernier point dans le bulletin syndical, en avril 1931. Le 24 novembre 1932, elle devint secrétaire-adjointe, chargée de suivre la région brignolaise.
Marguerite Meiffret habitait avec Florentin Alziary à La Seyne après la Seconde Guerre mondiale.
Par Jeacques Girault
SOURCES : Presse syndicale. — Renseignements fournis par l’intéressée.