Par Claude Pennetier
Né et mort à Vierzon (Cher) : 24 décembre 1891-9 avril 1960 ; ouvrier porcelainier ; syndicaliste unitaire, puis confédéré ; militant communiste puis socialiste du Cher ; conseiller prud’homme.
Marceau Melin fut signalé par un rapport de police comme membre du Parti communiste à l’occasion du 1er Mai 1922. Il était en 1923 secrétaire des syndicats unitaires de la Céramique du Cher et de la Bourse du Travail de Vierzon. Aux élections municipales de 1925 à Vierzon-Ville, il fut second sur la liste du Bloc ouvrier et paysan après Tastemain. Il abandonna en 1927 ses fonctions de secrétaire de la Bourse du Travail et de délégué régional du syndicat unitaire de la Céramique pour protester contre la politique syndicale du parti.
Il quitta à la fin de 1928 le PC et se présenta aux élections municipales de 1929 sous l’étiquette « syndicaliste-communiste », mais n’obtint que 89 voix. Melin adhéra en 1930 au Parti socialiste SFIO et fut de 1932 à 1938, secrétaire de l’Union des sections socialistes du vierzonnais.
Il renforça le syndicat confédéré de la Céramique, et devint en 1934, secrétaire à la propagande de l’Union départementale CGT. Cependant en décembre 1932, alors qu’il était conseiller sortant pour la 2e catégorie, il fut battu aux élections prud’homales, avec Champion* son colistier, par Émile Kuntz et Robert Crépat*, tous deux unitaires.
Après la Seconde Guerre mondiale, Marceau Melin continua à militer à la SFIO et se montra hostile au rapprochement entre socialistes et communistes.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Dép. Cher, 25 M 128. — Le Travailleur syndiqué du Cher. — Renseignements fournis par la section socialiste de Vierzon. — L’Émancipateur, notamment les 10 décembre 1932, 17 décembre 1932. — Notes de Gilles Pichavant.