MÉTAYER Jean

Né le 27 novembre 1877 à Bordeaux (Gironde), fils d’un employé, lui-même sous-brigadier des douanes à Paris (administration où il était entré en 1899), Jean Métayer adhéra à l’association professionnelle des Douanes en 1906 à une époque où les syndicats de fonctionnaires étaient interdits. En 1911, il devint secrétaire adjoint de l’Union générale des agents du personnel actif des douanes de France et des colonies, puis en 1914, secrétaire général. En mai 1919, à l’issue de son congrès, l’Union se transforma en syndicat adhérant à la CGT. Jean Métayer était militant socialiste SFIO.

En 1921, il présenta au congrès fédéral des fonctionnaires le rapport sur les traitements et les indemnités puis l’année suivante le rapport moral aux congrès des Douanes actives tenu à Paris le 5 avril 1922. Il fut reconduit dans ses fonctions à chaque congrès.

Lors de la scission syndicale de 1921, la Fédération des fonctionnaires choisit l’autonomie. Métayer n’avait pas renoncé à l’unité syndicale puisqu’en novembre 1930 il fut à l’origine, avec sa fédération, de la constitution du comité des « 22 » avec le comité pour l’indépendance du syndicalisme (voir Maurice Chambelland). En janvier 1931, il présida la conférence organisée par les « 22 » à la Bourse du Travail de Paris. Quelques mois plus tard, le 28 juin, il participa à une deuxième conférence des partisans de l’unité.

Marié en 1905 à Bordeaux, Jean Métayer mourut le 9 novembre 1952 à Saint-Vivien-du-Médoc (Gironde).