MIREY Ferdinand, Eugène

Par Gabriel Désert

Né le 25 février 1878 à Pantin (Seine), mort le 7 juin 1944 à Caen (Calvados) ; ébéniste ; syndicaliste CGT du Calvados.

Fils d’un menuisier et d’une couturière, Ferdinand Mirey, domicilié à Caen (Calvados), était ouvrier ébéniste. Ferdinand Mirey appartenait au syndicat des ouvriers de l’ameublement. Trésorier de la Bourse du Travail de Caen en 1909, il le resta jusqu’à la fin de 1911 et en devint secrétaire général en 1913. Il fut trésorier de l’union des syndicats du Calvados de sa création en mars 1909 à 1913 — voir René Pigault* Il devint, en 1911, gérant de L’Union syndicale, organe mensuel de l’union des syndicats et le demeura jusqu’en 1913. Cette même année, il fut délégué de la fédération des syndicats du Calvados au XVIIIe congrès national corporatif — 12e de la CGT — tenu au Havre en septembre. Ferdinand Mirey appartenait au Parti socialiste SFIO, mais fut, malgré cela, inscrit en 1912 sur une liste des anarchistes du Calvados (le nom est orthographié Miret, mais il semble qu’il y ait identité). Voir Andreux.

Après la guerre, Ferdinand Mirey fut secrétaire du syndicat CGT de l’Ameublement (1920-1921), responsabilité qu’il occupait déjà entre 1912 et 1914. Élu conseiller prud’homme en 1919, il le resta sans interruption jusqu’en 1939. En décembre 1935, au congrès départemental d’unification, où il fut élu, en tant qu’ex-unitaire, à la commission administrative de la nouvelle UD En 1938, il y représentait les travailleurs du Bois et assurait en plus le secrétariat de la commission juridique de l’UD réunifiée dont il devint le secrétaire adjoint l’année suivante.

Ferdinand Mirey trouva la mort lors du bombardement aérien allié qui dévasta Caen dans la nuit du 6 au 7 juin 1944.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article122472, notice MIREY Ferdinand, Eugène par Gabriel Désert, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 17 décembre 2021.

Par Gabriel Désert

SOURCES : Arch. Nat. F7/ 13 567 et F7/ 13 600. — Arch. Dép. Calvados, série M 494 et 5475, série Z Pont-l’Évêque, 41. — 50 000 adresses du Calvados. — Le Réveil des travailleurs. — C. Billy et J. Quinette, Le Mouvement ouvrier dans le Calvados, 1884-1922, Mémoire de Maîtrise, Caen, 1971. — L’Humanité, 12 mars 1909. — Jérôme Letournel, Socialisme et socialistes dans le Calvados des origines à la fin du XXe siècle (1864-1998, Université de Caen, 2013.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable