MOLINO Frantz

Fils d’instituteurs, Frantz Molino entra à l’École normale supérieure en 1926 et fut reçu à l’agrégation de lettres en 1930. Il fut professeur de lycée successivement à Mâcon (Saône-et-Loire), à Carcassonne (Aude) et, à partir d’octobre 1936, à Montpellier. Sympathisant communiste de longue date, il devint, après février 1934, secrétaire du comité de vigilance des intellectuels antifascistes de l’Aude et membre du comité départemental du Front populaire. En mai 1936, il donna son adhésion au Parti communiste et devint aussitôt membre du comité de section communiste de Carcassonne. A Montpellier, il fut membre du bureau de section et du comité régional du Parti communiste à partir de 1936. Etienne Fajon*, qui suivait la conférence de la nouvelle région communiste Aude-Hérault, le 29 novembre 1936, se félicitait de l’élection de ce « jeune professeur susceptible de rendre des services au parti ». Il militait aussi dans le Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, la Ligue des droits de l’Homme, le comité de Rassemblement populaire. D’août 1936 à son décès, il signa chaque semaine un billet de politique générale. En octobre 1937, il fut candidat au conseil général dans le 1er canton de Montpellier. Il était également un conférencier apprécié pour son éloquence, son dynamisme et son humour.

Molino mourut accidentellement alors qu’il revenait d’un camp d’enfants espagnols des Pyrénées-Orientales.