MONIEZ-FURCY Léon

Moniez-Furcy fut ouvrier mineur avant de devenir marchand de volaille dans sa commune natale au début des années trente. Militant CGTU de la première heure, il fut élu secrétaire de l’Union locale unitaire de Denain (Nord) en 1924. Il avait été le principal adversaire de son secrétaire général, Henri Delfosse*, accusé de personnaliser la direction, d’isoler la fédération par rapport à la CGTU et de développer insuffisamment la propagande et le recrutement.

Secrétaire adjoint, élu lors du congrès de Montceau-les-Mines (août 1924), il fut choisi comme secrétaire de la Fédération unitaire du Sous-sol en janvier 1926. Il était entré comme titulaire à la commission exécutive de la CGTU en août 1925 et y siégea jusqu’en 1929. En 1927, il fut plus spécialement chargé de la documentation et de la propagande. Le Ve congrès national de la CGTU (Paris, 15-21 septembre) le reconduisit à la commission exécutive en 8e position. Il perdit ensuite son poste à la tête de la Fédération des mineurs.

Devenu permanent, résidant à Paris (XXe arr.), il était le gérant du journal Le Mineur unitaire et membre du 2e rayon de la Fédération de la Région parisienne du Parti communiste. Au début de 1929, il accéda au secrétariat général de la fédération et dirigea le syndicat des mineurs du bassin d’Anzin jusqu’à la réunification de 1935 mais ne figura plus à aucun congrès CGTU ou CGT

Demeurant à Saint-Denis (Seine) en 1938, Moniez-Furcy, commis d’archives, fut secrétaire de la chambre syndicale des ouvriers et employés communaux de la ville de Saint-Denis, créée le 1er janvier 1938. Ce syndicat, fondé à l’instigation du Parti populaire français de Jacques Doriot, était affilié à la Confédération française du travail unique qui siégeait, 29, rue Drouot à Paris (IXe arr.).

Il mourut à Wallers (Nord) à 82 ans.