MONTÉGUDET Léon [MONTÉGUDET Basile, Léon, Denis]

Léon Montégudet, était le fils de Jean, Eugène Montégudet, maréchal-ferrant, et de Marie, Aimée Goumy. Élève-maître à l’École normale d’instituteurs de Guéret (Creuse), il fut ajourné puis réformé du service militaire en 1902 pour bronchite chronique. Instituteur à Royère, il y rencontra une institutrice, Victorine Valdant qu’il épousa le 23 mai 1908.

Il fut un des fondateurs du syndicat départemental de la Fédération nationale des syndicats d’instituteurs. Il signa vers 1911 la lettre ouverte de protestation contre la mise en demeure gouvernementale de faire disparaître les syndicats de l’Enseignement et fut blâmé par l’administration. Il continua à titre personnel à faire partie de la FNSI et de la CGT.

En août 1914 il fut rappelé dans les services auxiliaires et passa la guerre, à partir de janvier 1915, comme secrétaire d’état-major. Démobilisé en mars 1919 il retourna à Arrênes où il était en poste avec son épouse.

Après la guerre, il compta parmi les fondateurs du syndicat des membres d l’enseignement public laïque, au cœur des difficultés du syndicalisme creusois. Il assurait le secrétariat du syndicat départemental en 1920.

Montégudet militait en même temps au Parti socialiste SFIO et fit partie du comité électoral soutenant la liste socialiste aux élections législatives de 1919. Il choisit d’adhérer à la IIIe Internationale mais ne put militer au nouveau Parti communiste. Atteint de tuberculose, il cessa le travail en novembre 1920 et partit en Corse où il mourut en mars 1921.
Son épouse, militante elle-même, poursuivit son militantisme syndicaliste et communiste.