Par Yves Le Floch
Cheminot ; syndicaliste CGT puis CGTU (1921) de la Manche ; proche du Parti communiste.
Garde-frein puis conducteur aux chemins de fer de l’État, Bordes était en 1919 secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Folligny (Manche), qu’il représenta en avril au congrès de l’Union-État à Laval et au congrès extraordinaire de l’Union départementale du 25 juin, ainsi qu’à celui du 19 janvier 1920. Secrétaire du syndicat unitaire après la scission, il fut candidat aux élections municipales complémentaires de juillet 1924 à Folligny, sur la liste ouvrière soutenue par le Parti communiste, recueillant aux deux tours 50 voix sur 134. Au printemps 1926, lors de la tournée du confédéré Gallien dans le sud du département il vint déclarer, dans une intervention, qu’il acceptait les conditions de la CGT pour la réalisation de l’unité. Il était cependant toujours secrétaire du syndicat unitaire en mai 1925..
Un Jean Borde figura, en novembre 1930, sur la liste des candidats présentés par la CGTU lors de l’élection des membres du Conseil supérieur des chemins de fer. Pourrai-il s’agir du même militant ?
Par Yves Le Floch
SOURCE : CGT : Répertoire des organisations adhérentes, 1919. — CGTU : répertoires des organisations adhérentes, 1923. — L’Avenir de la Manche. — Cherbourg-Éclair, 19 janvier 1920. — Le Communiste du Nord-Ouest, 26 juillet et 16 août 1924. — La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 15 mai 1925, 15 mai 1928, 15 novembre 1930 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — Notes de Louis Botella.