Par Georges-Michel Thomas
Né le 27 décembre 1881 à Bourail (Nouvelle-Calédonie), mort le 13 avril 1942 à Brest (Finistère).
Fils d’un surveillant militaire de deuxième classe, Henri Nardon, il était le frère de Léon Nardon, maire socialiste de Brest. Directeur de l’hospice civil de Brest (Finistère), Henri Nardon était membre du Parti socialiste en 1920, section de Brest. Il signa la motion dite Cachin-Frossard en vue du congrès de Tours (décembre 1920). Passé au Parti communiste, il fut élu membre du comité fédéral au congrès de Quimper le 13 janvier 1924. Le 30 mai 1926, salle du Gymnase à Quimper, il assista au congrès de la Région bretonne (Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan) du PC qui comptait alors 220 adhérents et fut un des vingt-huit délégués (vingt-six pour le Finistère, un pour le Morbihan, un pour les Côtes-du-Nord). Il assista L. Béors (voir ce nom) au secrétariat.
Il semble que Henri Nardon abandonna par la suite la politique militante mais, en 1942, il fut arrêté par les Allemands puis relâché.
Par Georges-Michel Thomas
SOURCES : Arch. Nat. F7/13104. — Arch. Com. Brest (dossier famille Nardon). — La Dépêche de Brest, 16 avril 1942.