Par André Balent
Institutrice puis directrice d’école ; syndicaliste du SNI ; membre du comité général de la Bourse du Travail de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ; membre de la commission administrative de l’Union locale CGT ; militante des Auberges de la jeunesse ; résistante.
Institutrice puis directrice d’école en 1938 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - elle fut l’active directrice de l’école Jean-Macé -, Jeanne Nicolas siégea à partir de 1931-1932 au conseil départemental de l’Enseignement primaire. Favorable à la grève du 12 février 1934, elle anima, selon Lucette Justafré qui y participa, une réunion de préparation à l’arrêt de travail à la Bourse du Travail de Perpignan. Elle fut à plusieurs reprises membre du comité général de la Bourse du Travail de Perpignan où elle représentait le SNI : suppléante de 1932-1935, titulaire en 1938. Le 25 janvier 1938, elle fut élue à la commission administrative de l’Union locale CGT. Jeanne Nicolas militait en faveur des Auberges de la jeunesse.
Elle participa à la Résistance et appartint à une filière d’évasion vers l’Espagne mise en place dans les Pyrénées-Orientales par le Front national.
Son fils était médecin à Lyon (Rhône). Elle mourut subitement chez lui.
Par André Balent
SOURCES : L’Action syndicale, 1932-1938. — Le Cri socialiste, 30 janvier 1932. — Le Travailleur catalan, 5 février 1938. — Émilienne Eychenne, Les portes de la liberté. Le franchissement clandestin de la frontière espagnole dans les Pyrénées-Orientales de 1939 à 1945, Toulouse, Privat, 1985, p. 111. — Témoignages de Lucette Justafré, d’Aimé Delmas et de Marcel Mayneris.