Métallurgiste lyonnais, Nury était à la fin de la Première Guerre mondiale, militant de la CGT de tendance minoritaire (laquelle était, dans le Rhône, majoritaire). Il fut membre du comité de la IIIe Internationale de Lyon. En octobre 1922, lorsque Théophile Leclair succéda à Dannacher à la tête de l’Union départementale du Rhône, il devint avec Pierre Pontal membre du bureau de l’Union départementale. En 1923, il figurait en outre au comité général et à la commission de propagande de l’Union des syndicats unitaires. Il se situait dans la tendance des "syndicalistes purs" hostiles à l’influence des communistes dans la CGTU et appuya en 1924 la scission et la création en février 1925 d’une Union des syndicats autonomes du Rhône.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13091. — Archives du syndicat des maçons et aides, déposées à la Bourse du Travail de Lyon. — Bulletin officiel de l’Union des syndicats ouvriers unitaires du Rhône,1923-1924.