Par Paul Delanoue
Né le 28 février 1883 à Savigny-en-Véron (Indre-et-Loire), mort en déportation le 21 août 1944 à Hartheim ; instituteur syndicaliste d’Indre-et-Loire.
Fils de Joseph Obligny, marchand tailleur, et de Marie, Léonie Poirier, sans profession Fernand Obligy devint instituteur.
Il se maria à Châtellerault (Vienne) le 28 août 1906 avec Silvine Dejenne.
Fernand Obligny fut l’un des fondateurs du groupe syndicaliste des instituteurs d’Indre-et-Loire, avant la Première Guerre mondiale.
En 1918, après sa démobilisation, il fut de nouveau actif sur le plan syndical. De 1922 à 1924, il fut délégué du personnel enseignant au Conseil départemental de l’Enseignement primaire, les candidats du syndicat unitaire ayant battu ceux du syndicat confédéré.
Jusqu’à la réalisation de l’unité syndicale en 1935, Fernand Obligy milita au syndicat unitaire. Après la fusion de 1935, il devint membre du Conseil syndical unifié du SNI et le resta jusqu’en 1939. Il était franc-maçon et se considérait comme sympathisant communiste mais n’adhéra pas au parti.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, contacté par un de ses collègues, Marcel Nay, il participa aux activités de Libération-Nord. Arrêté, il mourut en déportation, gazé, le 21 août 1944 à Hartheim.
Par Paul Delanoue
SOURCES : Bulletin du SMEL (1912-1934). — Bulletin de la section du SNI. — Site de la Fondation pour la mémoire de la déportation. Arch. Dép. Indre-et-Loire, état civil. — Notes d’Alain Dalançon