OLIVET Camille

Par Daniel Grason, Jean Maitron

Né le 18 juillet 1899, à L’Isle Jourdain (Vienne) ; technicien ; militant communiste ; volontaire en Espagne républicaine.

Camille Olivet demeurait 32, rue Barbès à Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine), marié deux enfants, son père, conseiller municipal là où il habitait, était de la gauche républicaine. Il suivit l’école primaire, et une école professionnelle pendant deux ans et demie à Vierzon (Cher). Il acquit une formation polyvalente en mécanique, chaudronnerie, plomberie, soudure autogène. Il effectua son service militaire en 1918, à Dijon (Côte-d’Or). Il adhéra au parti communiste en 1924, à Gentilly cellule 1250 (Seine, Val-de-Marne), il fut ensuite organisé à Montrouge cellule Aristide Briand (Seine, Hauts-de-Seine), lisait l’Humanité. Il travailla dans de très nombreuses entreprises, se perfectionnant professionnellement.

En raison de ses compétences, le parti communiste lui demanda de partir en Espagne pour l’organisation du service sanitaire. Il arriva en août ou le 2 décembre 1936 selon les sources, lieutenant, il fut affecté dans différentes Brigades internationales la XIIe XIIIe, il eut la responsabilité des questions sanitaires, de transport et d’organisation d’hôpitaux. En mai 1938, il fut à la XIVe Brigade appartint à l’état-major. Il fut « Cité à l’ordre de la division pour avoir fabriqué au front même et avec le plus grand manque de matériel des citernes à eau et des douches avec eau chaude et froide ».

Il combattit sur le front du Centre du 12 décembre 1936 au 8 août 1937 ; participa à la défense de Madrid (janvier 1937), fut des opérations de Jarama (février 1937), Guadalajara (mars 1937), et commotionné par une bombe d’avion à Brunete (juillet 1937). Le 17 septembre 1938, il partit en permission en France et revint. Dans sa biographie du 19 juillet 1938, il fit référence à Bruce, commissaire politique de la cavalerie et à Henri Tanguy (Rol Tanguy), commissaire de la brigade qu’il orthographia Tangui. Malgré ses états de service, pour des raisons impossibles à discerner, Camille Olivet était considéré par le service des cadres de la base d’Albacete comme un « élément douteux ». Son rapatriement eut lieu en novembre 1938.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Camille Olivet s’engagea dans les FFI.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article124306, notice OLIVET Camille par Daniel Grason, Jean Maitron, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 11 août 2011.

Par Daniel Grason, Jean Maitron

SOURCES : Arch. AVER. – RGASPI 545.6.1044, BDIC mfm 880/2 bis ; RGASPI 545.6.1338, BDIC mfm 880/27 ; RGASPI 545.3.721, BDIC mfm 880/44.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable