Par Claude Pennetier
Né en 1903 en Algérie, mort en mars 1938 en Espagne ; militant communiste algérien en France ; volontaire en Espagne républicaine.
Émigré algérien, Rabah Oussidoum était ouvrier dans la région parisienne au début des années trente. Un Oussidoum (sans prénom) participa au début de 1933 à la sous-commission nord-africaine de la commission coloniale du Parti communiste. Il semble avoir été trésorier de la cellule communiste de Renault en 1934-1936 (voir François Gaston) tout en étant chauffeur de taxi.
Il est présent en Russie de novembre 1933 à avril 1934. Même si rien n’indique avec certitude qu’il ait suivi une école, il fréquente de toute évidence l’École d’Orient.
En 1936, Rabah Oussidhoum était à Alger adhérent du Parti communiste algérien qui venait de naître de la transformation de la Région communiste. Rabah Oussidhoum, vraisemblablement le même Oussidoum, s’engage dans les Brigades internationales pour soutenir l’Espagne républicaine. Le PCA qui s’est constitué en octobre 1936 par transformation de la Région communiste d’Algérie, le revendiquera comme membre héroïque. Avec le grade de capitaine, Rabah Oussidhoum devenu chef du bataillon « Commune de Paris » est tué lors de la bataille de Caspe en mars 1938.
Par Claude Pennetier
SOURCES : RGASPI, 495 189 3 (avec photo). — Bibliothèque marxiste de Paris. — Arch. AVER. — J.-P. Depretto, Mémoire de Maîtrise, op. cit. — Les Cahiers du bolchevisme, n° 8, août 1938. — La Lutte sociale, 11 juin 1938.