OZIOL Jules

Par Jean-Marie Guillon

Né le 8 octobre 1882 à Meyrannes (commune de Clet et Meyrannes, Gard) ; mineur ; syndicaliste CGTU puis CGT et militant communiste du Gard.

Marié, père de deux enfants, mineur, Jules Oziol était un militant communiste et syndicaliste du Gard. Demeurant à Meyrannes, il était en 1932 secrétaire de la cellule communiste de sa commune qui comptait douze adhérents. Au cours des années 1935 à 1938, il occupait toujours ces fonctions ; il était également le secrétaire de la section de Molières-sur-Cèze (Gard) du Secours rouge international. Il fut délégué mineur, au titre de la CGTU, au sein de la Compagnie houillère de Bessèges, section de Molières-sur-Cèze. Il fut interné administrativement au camp de Saint-Paul d’Eyjaux (Haute-Vienne) le 29 avril 1941. Il fut libéré le 26 juin 1942. Cependant, devant la recrudescence des actions de la résistance dans la région d’Alès (Gard), le préfet du Gard prit prétexte d’un attentat contre la voie ferrée aux environs de Malbosc, le 29 août 1943, pour proposer le 3 septembre l’internement administratif de dix-neuf suspects, anciens militants communistes pour la plupart. Jules Oziol fit partie du lot. Il était alors retraité. Le préfet proposa sa libération le 16 novembre 1943.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article124535, notice OZIOL Jules par Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 26 août 2018, dernière modification le 21 mars 2021.

Par Jean-Marie Guillon

SOURCES : Arch. Nat. F7/13130. — La Tribune des mineurs du Gard — Arch. dép. Bouches-du-Rhône 5 W 204 (dossier internement 1943). — Le Cri du Gard, organe régional hebdomadaire du Parti communiste, 23 mars, 17 août 1935, 10 octobre 1936, 26 mars, 21 mai 1938 (BNF Gallica). — Notes de Louis Botella.
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