Par Antoine Olivesi
Né le 4 janvier 1911 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; ouvrier métallurgiste puis de la société des Eaux de Marseille ; militant communiste ; syndicaliste CGT.
Fils d’un cantonnier, François Pac, après avoir fréquenté l’école jusqu’à l’âge de quinze ans, commença son apprentissage d’ajusteur mécanicien. Embauché dans de nombreux ateliers marseillais, notamment aux Forges et Chantiers de Marseille (FCM), il adhéra en 1936 au syndicat des Métaux et en 1937 au Parti communiste et aux Amis de l’Union soviétique. De 1937 à 1939, il siégea au conseil syndical des FCM et fut délégué suppléant du personnel.
Démobilisé en septembre 1940, François Pac participa à la Résistance. Membre du Front national depuis le 15 novembre 1942, versé dans les FTPF en janvier 1944 puis dans la Milice patriotique en avril suivant, il fit partie du comité départemental de Libération.
Entré à la société des Eaux de Marseille, il devint secrétaire administratif de son syndicat puis secrétaire général de 1947 à sa retraite. Il fut aussi délégué du personnel et secrétaire du comité d’entreprise et du comité d’entraide. Il aida également la Fédération France-URSS des Bouches-du-Rhône à se constituer.
Son épouse, Jeanne, Marguerite Pac, pantalonnière à domicile puis vendeuse aux Dames de France à partir de 1934, adhéra à la CGT en 1936. À la Libération, devenue communiste, elle fut déléguée du personnel et du comité d’entreprise jusqu’à sa retraite en 1966.
Le nom de François Pac figure sur une plaque commémorative sur les bords du Bassin de Saint-Christophe, consacré aux agents de la société des Eaux de Marseille.
Par Antoine Olivesi
SOURCE : Témoignages de Paul et Jeanne Pac.