PALIS Armand [PALIS Antoine, Auguste, Armand]

Fils d’un employé, Armand Palis créa en 1905 la Libre pensée de Cransac et en 1906 le groupe socialiste. Il était jaurésien. Instituteur au collège de Millau, il se présenta comme candidat socialiste aux élections législatives du 26 avril 1914 dans l’arrondissement de Millau. À l’issue du 1er tour, il se désista pour le candidat du Parti républicain conformément à la résolution du congrès d’Amiens.

Palis publia une sorte de testament politique dans un journal socialiste avant de partir au front. Vraisemblablement lieutenant, il fut tué devant Chauvoncourt (Meuse) le 23 novembre 1914. La mémoire familiale soutient qu’il s’est « sacrifié pour sauver la vie de ses hommes soumis à un ordre stupide ». Ses cendres furent transférées, le 8 juillet 1921, au cimetière de Floirac (Lot).

Sa femme, Maria Carbonnel, était elle aussi institutrice socialiste puis directrice d’école maternelle. Elle se serait ’éloignée de la vie politique en 1923. Elle mourut de la tuberculose en 1924, laissant deux enfants : Armande (née en 1909) et Pierre (vers 1907).

Né dans une famille franc-maçonne, il était semble-t-il franc-maçon lui-même car ses enfants reçurent après sa mort, des cadeaux et des lettres d’enfants de familles franc-maçonnes américaines.