PARADIS Célestin, Adolphe

Né le 29 octobre 1864 à Crépy-en-Laonnois (Aisne), fils d’un manouvrier et d’une couturière, Célestin Paradis perdit son père à quatre ans. Il travailla à l’âge de douze ans dans une sucrerie où avait été employé son père. Vernisseur de cadres à Paris cinq ans plus tard, il entra ensuite à la raffinerie Say puis apprit le métier de découpeur sur métaux. Il se syndiqua en 1893.

Membre du conseil syndical, il devint secrétaire du syndicat des découpeurs-estampeurs et outilleurs de la Seine et appartint, à partir de 1910, à la commission administrative de la Bourse du travail de Paris dont il devint le secrétaire de 1911 à 1917, année où il fut remplacé par Gustave Guibert. Il appartenait également à la commission exécutive de l’union des syndicats de la Seine et de la Fédération des Métaux. Il avait participé aux VIIIe et IXe congrès de la CGT qui s’étaient tenus respectivement à Bourges en septembre 1904 et à Marseille en octobre 1908.

Après la scission syndicale, Célestin Paradis adhéra à la CGTU et fit partie de la commission exécutive de l’Union des syndicats de la Seine en 1922 et 1923 (voir Marius Chivallié et Édouard Dudilieux).

Il fut par ailleurs conseiller prud’homme de la Seine de 1921 à 1938, section des Métaux et industries diverses et un des fondateurs de la Maison des syndicats.