PARRA Pierre, Antoine, Émile

Fils de Julien Adrien Parra, chaudronnier, originaire d’Espagne, et de Marie Espinasse, Pierre Parra fut élève de l’École normale d’instituteurs d’Aurillac (Cantal) de 1903 à 1907, avec un an d’interruption pendant son service militaire. Il s’y lia d’amitié avec son condisciple Léon Pompidou, père du futur président de la République, avec qui il co-fonda à leur sortie de l’école, une feuille de liaison Quatuor.

Il se qualifiait volontiers « d’instituteur-paysan ». La SFIO le présenta au conseil général dans le canton de Pléaux, le 10 octobre 1937, en remplacement de J. Chancel démissionnaire. Il obtint 805 voix, soit 44,7 % des suffrages exprimés contre 880 au communiste Lapleau. Aux élections cantonales partielles de décembre 1937, son score monta à 917 voix (70,5 % des votants). Il signa la motion de J.-B. Dancy favorable à la direction du parti, présentée au congrès fédéral du 22 mai 1938 en concurrence avec celle du secrétaire fédéral, Maurice Deixonne ;
Il participa à la Résistance sans qu’on en connaisse la chronologie et la forme.

Pierre Parra fut candidat SFIO aux élections cantonales dans le canton de Pleaux à l’automne 1945, face au communiste Robert Navarre et au radical Clary. En tête au premier tour avec 42,4 % des voix, il l’emporta au second. Il fut réélu en 1951 (66,3 %), dans un duel l’opposant de nouveau à Navarre. En 1955, il fit part de son opposition résolue à tout réarmement allemand. Il ne se représenta pas en 1958.

Il était président de la section cantonale de l’Union fédérale des anciens combattants.

Il s’était marié le 17 août 1910 à Ladinhac (Cantal) où il était alors instituteur, avec Louise Capmau (1889-1960), institutrice alors en poste à Saint-Chamant (Cantal)..