Par Justinien Raymond
Né le 13 juin 1849 à Guérande (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), mort le 11 avril 1930 à Alfortville (Seine, Val-de-Marne) ; artisan-horloger, puis employé de mairie ; militant et chansonnier socialiste, membre de la CAP du Parti socialiste SFIO (1905-1910 et 1912-1914).
Étienne Pédron fut un des pionniers du socialisme dans la Marne et plus encore dans l’Aube. Artisan-horloger, il passait plus de temps à la propagande, sous toutes ses formes, qu’à son atelier, malgré la charge d’une nombreuse famille.
Vers 1878, il s’établit à Reims à l’heure où allait s’y éveiller le mouvement ouvrier parmi les tisseurs, les fileurs et les travailleurs du bâtiment. Jules Guesde y donna une conférence le 29 septembre 1880. Pédron, conquis, se donna tout entier à l’action du POF, allant vivre là où l’appelait l’organisation du parti. Il représenta La Défense des Travailleurs de Reims au congrès tenu en 1881 dans cette ville par le POF. Il fut encore délégué au congrès de Saint-Étienne (1882) où survint la scission entre « possibilistes » et révolutionnaires. Pédron se retira de Saint-Étienne, n’alla pas à Roanne mais rallia néanmoins le POF qui y naquit. Doué d’une instruction élémentaire, il goûtait la poésie, la chanson, le théâtre, mais les concevait au service de son combat, comme une arme de militant. Chansonnier, auteur de pièces de théâtre, organisateur de concerts populaires, il fit œuvre de critique sociale, appela à la lutte de classe ou chercha des fonds pour la propagande.
En 1885, en compagnie d’un ouvrier sabotier, d’un ouvrier tanneur, d’un ouvrier caviste et de deux autres salariés, Pédron constitua la liste des candidats ouvriers aux élections législatives de la Marne. Il anima la campagne électorale dans les principaux centres du département. Les voix s’échelonnant de 1 810 à 1 223, Pédron, au second rang, en recueillit 1 681. Des groupes socialistes virent le jour et Pédron fut le secrétaire du Parti ouvrier rémois. En 1886, à Reims, il prit la tête d’une liste collectiviste-révolutionnaire de onze candidats aux élections municipales et fut le plus favorisé avec 1 874 voix, le dernier atteignant 1 624. À cette occasion, Jules Guesde revint à Reims avec Zéphyrin Camélinat ; Pédron les accompagna à Épernay. Comme il avait fondé, en outre, un des premiers hebdomadaires socialistes régionaux La Défense des Travailleurs, Pédron connut les tracasseries réservées aux militants de la première heure, perquisitions et poursuites. En décembre 1887, à l’issue d’une démonstration contre J. Ferry dans les rues de Reims, il fut condamné à quinze jours de prison pour violences envers un commissaire de police.
En décembre 1888, il prit un premier contact avec le mouvement ouvrier de l’Aube, au congrès des groupements socialistes et corporatifs de France tenu à Troyes. En octobre 1889, sur les instances de Jules Guesde, il vint s’y établir, 74, rue de la Grande-Tannerie. Sous son influence, le groupe socialiste local appelé Comité de Vigilance, qui remontait à 1874 et fut un des promoteurs du congrès de 1888, se transforma en un groupe d’études sociales et adhéra au POF. Pédron multiplia les réunions de quartiers, créant des sous-groupes locaux. Celui des « Travailleurs troyens » groupa les ouvriers du centre et de la rive droite ; « Le Réveil social », ceux de la rive gauche et du faubourg Troncels » ; « Le Droit social » et le « Groupe socialiste de Sainte-Savine », ceux des bas quartiers de la ville. Le 1er mai 1890, la troupe ayant occupé la salle du Marché Saint-Nizier où devaient se réunir les travailleurs, ceux-ci parcoururent les rues de la ville, manifestant aux accents du Chant du 1er mai, composé par Pédron. L’action de ce dernier s’étendit bientôt au département, à Romilly, dès le 25 août 1890, puis à Aix-en-Othe, à Estissac, à Pâlis. En 1892, les groupes socialistes épars réunis en congrès à Troyes jetèrent les bases de la fédération des organisations ouvrières de l’Aube et en confièrent le secrétariat général à Étienne Pédron. À partir de cette année, en écho au congrès de Marseille qui fixa le programme agraire du POF, Pédron et ses camarades portèrent leur action vers les travailleurs de la terre qui, dans ce département, comptaient un nombre relativement élevé de salariés. Orateur virulent, E. Pédron se révéla journaliste mordant dans l’hebdomadaire fédéral lancé en 1891.
Peu de militants ont, à un tel point, confondu leur vie avec celle de leur parti. Pédron finit par s’installer à demeure à la Bourse du Travail, siège social des groupements syndicaux et politiques. Il organisait la vie des groupes troyens. Il assurait la formation des orateurs dans la pure tradition guesdiste. Membre du Comité national du POF, il apparaissait, dans l’Aube, comme le gardien de son orthodoxie et son agent recruteur. Il était toujours sur la brèche. Dans l’Aube, on désignait comme « le Juif errant du socialisme » cet homme « grand, décharné », à la « barbe de fleuve » (Cf. Léon Osmin, p. 149) qui parcourait inlassablement la région. Le 16 décembre 1894, à Saint-André, banlieue de Troyes, il traita de la situation des travailleurs sous la République bourgeoise et du socialisme agraire. Puis il tint, coup sur coup, des réunions de propagande socialiste et syndicale, le 23 à Aix-en-Othe, le 24 à Bar-sur-Seine et aux Riceys, le 25 à Chamoy.
En février 1895, il donna, avec Chauvin, député de Paris, une nouvelle série de conférences qui gagnèrent au POF l’adhésion d’ouvriers bonnetiers : le 9 à Sainte-Savine, le 10 à Chamoy, le 11 à Aix-en-Othe, le 12 à Pâlis. Le 21 avril 1895, à la Bourse du Travail de Troyes, il parla sur le thème : la Jeunesse et le Socialisme. Le 20 octobre, à Sainte-Savine, il porta la contradiction à Charonnat, député radical de la 1re circonscription de Troyes, dont il approuva les revendications immédiates : impôt progressif sur le revenu, nationalisation des chemins de fer, des mines et des établissements financiers, mais dont il releva les critiques adressées au collectivisme. Le 13 décembre 1896, à une conférence organisée à Troyes sur son initiative et où Alexandre Millerand développa ses formules de Saint-Mandé, Pédron exposa les théories du socialisme révolutionnaire. Le 27 décembre, à Romilly, contre le radical Meunier, il reprit dans l’immédiat le programme de Belleville et dit sa confiance en l’avenir du collectivisme.
Pour entraîner les travailleurs, Pédron composa poèmes et chansons, telles La Romillonne et les Huit Heures. Ce dernier chant, composé sur un refrain qui lui donne son titre, disait, en sa strophe la mieux venue :
« La faim force nos compagnes
À laisser seuls nos marmots
Pour aller douze heur’s au bagne
Enrichir les aristos. »
(Arch. Dép. W 630).
Pédron organisa des troupes théâtrales socialistes et écrivit une partie de leur répertoire. Il s’improvisa directeur de la troupe de Troyes qui entra en scène en juillet 1895 avec sa pièce en un acte et trois parties, Le Combat social. Au théâtre de Romilly, le 15 novembre 1895, la seconde représentation avait à son programme avec Le Combat social, une autre œuvre de Pédron Le Naufrage de la bêtise humaine.
En un temps où groupements corporatifs et politiques se côtoyaient et se chevauchaient, Pédron se donna à l’organisation syndicale et coopérative en bon guesdiste qui voit dans l’une l’école primaire du socialisme et dans l’autre un moyen d’alimenter la caisse du parti. Le 10 juillet 1891, dans une réunion qu’il tint sous le marché couvert d’Aix-en-Othe, il engagea les ouvriers à se syndiquer, ce que quelques-uns firent sur-le-champ. Le 24 juin 1894, à Vauchassis, il tenta vainement d’amener à l’organisation syndicale les bûcherons de la vallée d’Othe. Il fut plus heureux les jours suivants auprès de ceux de la forêt d’Aumont qui, après l’avoir entendu, adoptèrent son projet d’organisation syndicale. À chaque mouvement de grève, il accourait. Il encourageait les travailleurs à la lutte et s’efforçait, dans le feu de l’action, de les amener à l’organisation socialiste et à la lutte politique. En 1891, il soutint les bonnetiers du fabricant Huchard en grève à Gélannes parce qu’on voulait amputer leur salaire journalier qui se montait à 2 f 25. La grève commencée le 17 juin se poursuivit après une tentative manquée de conciliation le 11 juillet. Le 18, Pédron conduisit à Romilly J. Guesde et Paul Lafargue et, avec eux, fit appel à la solidarité ouvrière et à l’adhésion aux syndicats. Un demi-échec sanctionna le mouvement : la diminution eut lieu, plus légère que prévu. Pédron fit en 1894 toute une série de conférences aux grévistes de la bonneterie de Troyes. Le mouvement avait débuté le 23 avril à l’usine Manchauffée contre la volonté du directeur Chauvin d’imposer à chaque travailleur la conduite de deux métiers. Menée à la requête de la préfecture, l’enquête de la police dénonça à la fois les prétentions de Chauvin et l’influence du « funeste conseiller Pédron ». Le 24 septembre 1896, avec les animateurs de la Maison du Peuple de Troyes, Pédron organisa des concerts pour secourir les deux cents ouvriers et ouvrières de la manufacture des bonneteries Rabanis en grève depuis le 19 août.
En 1900, alors qu’il avait quitté Troyes depuis bientôt quatre ans, Pédron soutint la plus grande grève de la bonneterie par sa présence pendant toute la durée du conflit et par ses articles dans Le Réveil des Travailleurs. La grève débuta à Troyes, décidée le 22 février, en présence de Pédron. Elle gagna les centres industriels voisins. À la grande usine de Saint-Julien, dans la banlieue, les 414 ouvriers abandonnèrent le travail pour obtenir une augmentation de salaire de 3 à 4 f par jour pour les hommes, de 2 à 2 f 50 pour les femmes et les jeunes gens, de 1 f 30 à 2 f pour les enfants, et des heures supplémentaires à 0 f 35 au lieu de 0 f 25. À Romilly où Pédron parut aussi le 22 février, les travailleurs en grève le comprirent dans la délégation habilitée à négocier avec le patronat une augmentation de salaires qu’ils souhaitaient de 15 %. Les patrons refusèrent l’entrevue escomptée le 24 février. Le lendemain, au théâtre, Pédron harangua mille travailleurs qui décidèrent la grève générale. Il organisa des collectes, canalisa les secours. Le 18 mars, jour anniversaire de la Commune, sur son initiative, Le Réveil des Travailleurs publia au nom du Comité de défense des grévistes, un appel à la solidarité ouvrière dans tout le pays.
Pas plus qu’au syndicat, Pédron n’attribuait une vertu socialiste à la coopérative. Il attendait de celle-ci des ressources pour la propagande. En 1892, il fonda à Troyes la coopérative « La Sociale » et, à ce titre, siégea au comité central de l’Union coopérative. En juin 1895, il jeta les bases d’une vaste association, « La Ménagère », à Troyes le 1er juin, à Planty et à Aix-en-Othe le 2, à Villadin et Saint-Lupien le 3.
Animateur du socialisme dans l’Aube, Pédron le représenta à de nombreuses assises. Au congrès régional de Lille (11-12 octobre 1890), délégué des groupes de Troyes, il parla à la manifestation de clôture et, à son retour, fit une conférence aux ouvriers tullistes de Caudry pour les engager à secourir leurs camarades de Calais en grève. Il organisa le premier congrès de l’agglomération socialiste cantonale à Saint-Lupien (Aube), le 21 septembre 1895, participa à ceux de Chamoy (5-6 avril 1896), de Pâlis (18-19 avril 1897) de Bar-sur-Seine où il prononça un violent discours contre le gouvernement et le régime capitaliste (15-16 avril 1900), d’Estissac (1900). Il habitait encore Reims quand il assista aux congrès ouvriers nationaux de Troyes (décembre 1888) et de Paris (juillet 1889). Il représenta la fédération de l’Aube au congrès du POF de 1893 à 1905. Au 14e congrès national à Romilly (8-10 septembre 1895), il débattit de l’action des élus départementaux et, au cours de la réunion publique de clôture, au théâtre, il développa le programme collectiviste et attaqua les radicaux. Il siégea au congrès de la Fédération nationale des syndicats en 1890, en 1894 et en 1895 à la Maison du Peuple de Troyes. Il assura le secrétariat de cette fédération sur son déclin (1895-1897). Du 27 au 31 juillet 1896, il représenta le Conseil municipal de Sainte-Savine au congrès socialiste international de Londres. Au premier congrès général des organisations socialistes françaises tenu à Paris, salle Japy, du 3 au 8 décembre 1899, Pédron ne se manifesta pas, mais il y représentait le syndicat des bûcherons de Géraudot (Aube), la Rénovation sociale de Pincy, le Théâtre socialiste de Troyes, les Travailleurs troyens et l’Avenir collectiviste d’Ivry, tous groupements appartenant au POF et au congrès de la salle Wagram (1900) il portait dix mandats de l’Aube, tandis que Lucie Pédron, sa femme, représentait la circonscription de Bar-sur-Aube.
Les campagnes électorales n’offraient pas alors de perspectives de succès, mais elles constituaient des occasions de propagande plus fructueuse. La notoriété socialiste de Pédron l’y engagea souvent. En 1892, en tête d’une liste incomplète de dix candidats, et en 1896, il batailla aux élections municipales de Troyes : d’une consultation à l’autre la moyenne des voix s’éleva de 799 à 2 334. Pour le conseil général, dans le 2e canton de Troyes, il recueillit 487 suffrages le 28 juillet 1895. Aux élections législatives de 1893, dans la 2e circonscription de Troyes, il totalisa 910 voix. En 1894, il en groupa 1 183 dans l’arrondissement de Nogent-sur-Seine et eut la majorité à Romilly et à Pâlis, à l’élection partielle pour remplacer Casimir Périer, élu Président de la République. Même après avoir quitté le département de l’Aube, à deux reprises, Pédron affronta le corps électoral après une candidature à Lille (novembre 1897). Candidat socialiste-collectiviste dans la 2e circonscription de Troyes, il recueillit 3 804 voix sur 14 355 inscrits en 1900 et 2 727 sur 14 731 en 1902. Chaque fois, par son désistement, il assura l’élection du radical-socialiste Arbouin. Non candidat, Pédron fit campagne pour les candidats du POF aux élections municipales de Troyes en 1900 et en 1904. À Château-Thierry, en février 1896, il participa pendant dix jours à la campagne du socialiste Ringuier, candidat aux élections législatives.
À la fin de l’année 1896, Pédron quitta Troyes, appelé au secrétariat de la mairie d’Ivry par le maire socialiste Roussel. Il laissait dans l’Aube, à la direction du trihebdomadaire socialiste Le Petit Sparnacien, son fils Paul qui devait, peu après, mourir de tuberculose à l’âge de vingt-sept ans. Des circonstances troubles entourent le départ de Pédron. En octobre 1896, son honnêteté fut suspectée par quelques-uns de ses camarades : 1 800 f restaient dus à l’imprimeur de l’organe socialiste alors que le trésorier de la fédération avait versé cette somme à Pédron. D’autres y virent un coup monté par deux militants jaloux de son influence, Aumar et Leloup, ce dernier ayant été dénoncé par Pédron à la Conférence internationale de Londres, comme ne représentant aucune organisation. En réalité, Pédron était dans un état de gêne voisin de la misère, tant il négligeait son travail professionnel pour ses activités politiques. Il semble avoir cédé à un appel de Jules Guesde à venir militer dans la Seine, le secrétariat de la mairie d’Ivry détenue par le parti devant assurer sa vie matérielle et celle des siens. Militant de l’Agglomération parisienne du POF du syndicat des employés municipaux auquel il adhérait désormais, Pédron vit toujours dans l’Aube son champ de prédilection. Toutefois, aux élections législatives de 1906, il fit campagne dans la 2e circonscription de Sceaux (Seine) contre Maujan, et groupa 4 426 voix sur près de 26 000 suffrages exprimés. Mais il n’était pas au bout de ses pérégrinations. En 1908, la liste socialiste du maire sortant Roussel fut battue à Ivry par un transfuge du socialisme, Jules Coutant. Étienne Pédron qui avait pris une part active et directe à la campagne électorale dut quitter la mairie d’Ivry. Un autre maire socialiste, Cuillerier, le recueillit : il fut employé à la mairie d’Alfortville du 1er avril 1910 au 1er janvier 1919, date de son admission à la retraite.
Après avoir appartenu à la direction du POF, du Parti socialiste de France, à partir de 1901, il entra à la CAP du Parti socialiste SFIO en 1905, y siégea jusqu’en 1910, puis de 1912 à 1914. Il représenta la fédération de l’Aube au congrès d’unité de Paris (avril 1905) et aux congrès nationaux de Chalon-sur-Saône (octobre 1905) et de Limoges (1906). De stricte obédience guesdiste, il soutint jusqu’au bout la politique de défense nationale à l’exemple de son maître. Il resta fidèle à ses idées jusqu’à sa mort, mais la guerre marqua la fin de sa grande activité militante. Les obsèques civiles de ce pionnier resté attaché à l’unité ouvrière réunirent, en un temps de profonde division, socialistes et communistes autour de sa tombe à Alfortville.
Par Justinien Raymond
ŒUVRE : Journaux : Pédron a collaboré aux journaux suivants : La Défense des Travailleurs de Reims, Le Socialiste troyen (quelques n°s en 1891), Le Réveil des Travailleurs de l’Aube qui succéda en 1891 au Socialiste troyen. Étienne Pédron fonda ces trois organes et fut le rédacteur en chef du dernier jusqu’à son départ de Troyes en 1896. Pédron collabora également à L’Avant-garde socialiste, organe de la Fédération nationale de la Jeunesse socialiste.
_ Écrits, chants et poésies (les cotes sont de la Bibl. Nat. à moins d’indication contraire) : Reims ouvrière, Reims, 1881, in-4°, 4 p. (Ye, 49 087). — Le Comité électoral des ouvriers républicains socialistes aux Travailleurs de Reims..., Reims, s.d., 16 p. (IFHS : 14 AS 135). — Le Député muet, Lille, 1895, in-4°, 1 p. (4° Ye 496). — Cité ouvrière, Chant socialiste du 1er mai, Lille 1896, in-4° (4° Ye 587) — Le Bourgeois, Lille, 1905, in-4°, 1 p. (4° Ye 1369). — Chansons socialistes, Paris, 1906, in-4°, 78 p., portrait, fig. (8° Ye 6 749). — Le Rentier, poésie, Lille, 1907, Gr. in-8°, 1 p. (4° Ye 1 427).
_ N. B. : Il ne semble pas que les pièces de théâtre de Pédron aient été éditées.
SOURCES : Arch. Dép. Aube, série W, n°s 627, 628, 630, 750, 1322, 1 344, 1 345, 1 366, 2 178. — Comptes rendus des congrès socialistes. — Hubert-Rouger, La France socialiste, op. cit.., pp. 104-105, 157-158. — Les Fédérations socialistes I, op. cit.., pp. 126 à 142, passim. — Les Fédérations socialistes II, op. cit.., pp. 375 à 376. — Bénigno Cacérès, Regards neufs sur le monde ouvrier, Paris, éd. du Seuil, passim. — Léon Osmin, Figures de jadis, pp. 149 à 162. Évocation de la figure de Pédron par un compagnon. — Renseignements fournis par M. Lemarquis sur l’action de Pédron dans l’Aube, par M. Jean Gaumont sur Pédron coopérateur et sur l’homme vers la fin de sa vie, ainsi que par la mairie d’Alfortville. — Michel Choquart, « Étienne Pédron s’installe à Troyes »Bourse du travail, mémoire vivante, n° 14, octobre 2012.