Par Daniel Grason, Jean Maitron
Né le 4 juin 1899 à Saint-Pol-de-Léon (Finistère), mort le 4 novembre 1970 à Morlaix (Finistère) ; électricien ; militant communiste ; volontaire en Espagne républicaine.
Eugène Pencoat demeurait 83, rue Jean-Jaurès, à Clichy (Seine, Hauts-de-Seine), fils d’un instituteur, il alla à l’école primaire et secondaire, il parlait l’anglais. Il servit dans la Marine, fut breveté électricien radiotélégraphiste. Il adhéra au parti communiste en 1936, envoyé par le comité d’aide à l’Espagne républicaine rue Mathurin-Moreau, Paris XIXe, il arriva en Espagne en janvier 1937. Il fut affecté comme secrétaire au commandant de la Garde Nationale à la base d’Albacete, eut le grade de lieutenant, fut employé au service du courrier, travailla à la commission centrale des brigades. Son rapatriement eut lieu en août 1937.
Il fut secrétaire du comité d’aide à l’Espagne républicaine, participa à de nombreuses initiatives, dont celle du vendredi 8 juillet en soirée à Levallois-Perret. Le groupe des Jeunes filles de France dirigé par J. Schitz recevaient Robert Esnault et Tarbouch deux grands blessés en présence de Gabriel Hubert, commandant du bataillon Commune de Paris et d’Eugène Pencoat.
Sous l’Occupation, il s’engagea dans les FFI. Sa fille Yvette Dao se souvient avoir été réfugiée avec sa mère en Bretagne durant la guerre, alors que son père était dans la résistance, avec son fils (d’un précédent mariage) qui devait avoir seize ans.
De 1957 à 1969, il appartint à l’AVER ; il habitait alors le XXe arr. de Paris. Eugène Pencoat mourut le 4 novembre 1970 à Morlaix (Finistère).
Par Daniel Grason, Jean Maitron
SOURCES : Arch. AVER. — RGASPI 545.6.1346, BDIC mfm 880/28 ; RGASPI 545.2.37, BDIC mfm 880/46. — Arch. Mun. Gennevilliers. — La Voix populaire, 15 juillet 1938.