PERNOD Antoine

Par Jacques Girault

Né le 27 mars 1904 à Lyon (Rhône), Antoine Pernod travaillait en usine à Paris avant son service militaire qu’il effectua dans la Marine nationale à Toulon (Var), affecté à la 5e escadrille de patrouilleurs comme matelot chauffeur. Membre des Jeunesses communistes, surveillé en raison des activités communistes, il était, selon la police, secrétaire d’une cellule. Après sa libération dans l’été 1927, il resta à Toulon et travailla à la Compagnie de chemins de fer de Provence d’où il fut révoqué en mars 1929. Il remplaça Gras (voir ce nom) au secrétariat de l’Union fraternelle des marins et anciens marins. Délégué au congrès du rayon communiste à Carnoules en mars 1929, il devint membre de la commission exécutive de la 9e Union régionale CGTU en avril 1929. Principal rédacteur de la Page de Jean Le Gouin, très surveillé en raison de ses activités « anti », secrétaire de la cellule communiste du quartier du Pont-du-Las, il percevait une rémunération de 400 francs. Devant la méfiance des communistes toulonnais, en raison de son genre de vie (fréquentation des établissements de la basse-ville où il pouvait rencontrer des marins), mis à l’écart, après une première absence de Toulon de mai à septembre 1929, il quitta la ville dans le courant de 1930.

A. Pernod mourut le 7 janvier 1975 à Montélimar (Drôme).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article125583, notice PERNOD Antoine par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

Par Jacques Girault

SOURCE : Arch.Nat. F7/13021, 13107, 13118, 13163, 13164.

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