PERNOT Georges , Eugène

Georges Pernot vécut son enfance à l’imprimerie de son père Célestin et fut ouvrier dans toutes les branches intéressant l’impression après avoir fréquenté l’École primaire supérieure de Thaon-les-Vosges (Vosges). Lorsqu’il eut dix-sept ans, son père l’envoya à Paris parachever ses connaissances du métier d’imprimeur. Mobilisé en 1914, il fut réformé après avoir été blessé grièvement en 1915 en Artois. Sa conduite lui avait valu plusieurs décorations.

Démobilisé, il dirigea jusqu’en 1924 l’imprimerie de ses parents. Dès 1919, il appartint au bureau du groupe socialiste d’Épinal et participa au congrès fédéral du 3 août. Il fut délégué au congrès de Tours en décembre 1920 et intervint dans un sens favorable aux Reconstructeurs (à moins qu’il ne s’agisse de son père, Célestin). Début 1921, la Fédération socialiste se réorganisa et G. Pernot en devint secrétaire adjoint en même temps que gérant du Réveil ouvrier. Il fut délégué au congrès national du Parti qui se tint en 1921.

C’est à la suite du congrès fédéral du 6 août 1922 qu’il démissionna de ses fonctions à la Fédération et de la gérance du journal le Courrier des Vosges fondé par son père. Il participa alors, aux côtés de L. Renaux, à l’organisation d’une éphémère Fédération socialiste unitaire des Vosges. En 1924, Georges Pernot fut secrétaire de rédaction de l’Action socialiste ouvrière et paysanne, Darmon étant le directeur politique. Pernot dut très vite renoncer à cette fonction étant appelé, cette même année, à diriger à Paris une importante imprimerie.