BOSMEL Jean, André, Louis

Intérimaire en gare du Mans (Sarthe), Jean Bosmel y milita au sein du syndicat CGT. Lors du congrès fédéral du 5 au 9 août 1945, il fut élu secrétaire de la Section technique nationale (STN) Exploitation et membre du bureau fédéral. Il fut signataire de l’appel de la minorité en faveur du rejet du rapport d’activité établi par la majorité pour le congrès fédéral, tenu du 2 au 5 juillet 1947. Il conserva néanmoins ces fonctions au titre de la minorité restée au sein de la Fédération CGT des cheminots, après le départ de ceux qui constituèrent le 27 juillet le Comité d’action syndicaliste (CAS). En tant qu’animateur de la tendance Force ouvrière, il prit une part active à la création, le 28 décembre de la même année, de la Fédération confédérée FO.

Lors de ce congrès, il fut désigné comme secrétaire fédéral, mandat qu’il conserva, en mars 1948, lors de la fusion de FO et de la Fédération syndicaliste des cheminots (ex-CAS). Il obtint le meilleur résultat, avec 44 voix, lors du vote du conseil national. Le secrétariat fédéral le chargea, le 3 mai 1948, des tâches suivantes : coordination des STN, fonctionnement des comités mixtes, revendications.

En mai 1949, il fut désigné pour représenter FO, avec Jean Mariage, au comité mixte professionnel central de l’Exploitation. À la suite du congrès fédéral d’avril 1950, le secrétariat lui confia la trésorerie, en remplacement de François Tourné-Lafont, en délicatesse avec son organisation. Ce mandat fut confirmé lors du congrès suivant en 1952.

Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, il bénéficia de mesures particulières qui lui permirent d’anticiper, de quelques mois, son départ à la retraite qu’il prit le 1er février 1953 avec le grade d’intérimaire principal.