PÉRONNET Léa [PÉRONNET Marie, Rose, Léa, épouse LEPROUX]

Fille d’un cultivateur, Léa Péronnet entra à l’École normale d’institutrices de Bourges (Cher) en 1929. Institutrice, elle se maria en mars 1933 à Châteaumeillant avec Henri, Antoine Leproux, mécanicien, fils d’un couvreur. Le couple divorça en 1950. Elle reprit alors son nom de naissance.

Institutrice dans le Cantal au début des années 1950, elle fut mutée dans le Cher dans le canton de Châteaumeillant, et prit sa retraite à Châteaumeillant. Membre du Parti communiste depuis 1936, elle fut jusqu’en 1953 membre du comité de la fédération du Cantal du Parti communiste français. Elle ne fut pas réélue puisqu’elle avait obtenu sa mutation pour le Cher. Elle participa en 1953 au stage central pour les instituteurs communistes. Membre du bureau de la section communiste, puis secrétaire de la section de Châteaumeillant à partir de 1955, elle fut, avec Armand Desternes, l’animatrice du PCF dans le sud du département et se présenta aux élections législatives du 2 janvier 1956 sur la liste communiste.

Elle était aussi secrétaire du groupe de Châteaumeillant de l’Union des femmes françaises et membre de son bureau départemental à partir de 1957.

Léa Péronnet entra au comité de la fédération communiste du Cher en 1954, puis au bureau fédéral en 1955. Éloignée de Bourges, elle ne pouvait assister à toutes les réunions et ne fut pas réélue par la conférence de 1957, restant seulement au comité fédéral jusqu’à la conférence fédérale de 1963.

Candidate au conseil général dans le canton de Châteaumeillant à la Libération, elle le fut à nouveau en 1970.