PEYRIC Alphonse [PEYRIC Auguste, Ferdinand, Alphonse]

Par Jean-Michel Gaillard

Né le 13 juin 1879 à Peyremale (Gard), mort le 22 avril 1967 à Bessèges (Gard) ; ouvrier mineur ; militant syndicaliste, maire socialiste de Bessèges.

Fils de Basile Pamphile Peyric (1836-1892),de de et de Sophie Berthe Heureuse Teisier (1853-1899), « propriétaire », fermier, manœuvre, Alphonse Peyric faisait partie d’une fratrie de cinq garçons — tous nés dans les années 1870 —, dont il était le cadet. Il .poursuivit ses études jusqu’au certificat d’études primaires et entra aux mines de La Vernarède comme mineur de fond en 1895, puis à Bessèges en 1897.
Il épousa, le 28 avril 1905, à Bessèges (Gard), Julie Chiroussel. Le couple eut quatre enfants.
Adhérent du Parti socialiste et de la CGT avant 1914, il devint secrétaire du syndicat des mineurs de Bessèges à la veille de la Première Guerre mondiale, poste qu’il occupa jusqu’en 1936. Pendant la guerre, il participa à tous les congrès de la Fédération des mineurs du Gard, notamment à celui tenu à Bessèges le 11 février 1917 qu’il présida, et celui du 4 novembre 1917 à Alès (Gard) où il représenta le syndicat des mineurs de Bessèges avec Leydier. Il fut encore président du congrès des mineurs du Gard tenu à Alès le 24 août 1919, alors qu’il venait de purger une peine d’un mois de prison à la suite de la grève de mai 1918.

Élu conseiller municipal socialiste de Bessèges en 1919, il fut aussi désigné par ses camarades de travail au poste de délégué mineur en 1920, poste qu’il occupa jusqu’en 1936 et comme président de la Caisse de secours des mines la même année, présidence qu’il détint jusqu’en 1946. Resté à la CGT et au Parti socialiste après la scission, il poursuivit ses activités syndicales mais aussi et surtout politiques puisqu’il devint maire de Bessèges le 7 février 1926, succédant ainsi à Étienne Bracourt*, maire SFIO depuis 1908. Peyric resta maire de Bessèges jusqu’à sa mort en 1967. C’est avec ce titre de maire d’une des plus importantes localités minières du bassin houiller du Gard qu’il participa au rapprochement des forces de gauche au moment du Front populaire et à la campagne de Germain Soustelle*, maire socialiste de La Grand’Combe (Gard) pour le 1er tour des élections législatives. L’union s’étant faite autour de Fernand Valat* pour le second tour, il milita en faveur du succès de ce candidat communiste finalement élu. Il devint conseiller général en janvier 1937.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article125992, notice PEYRIC Alphonse [PEYRIC Auguste, Ferdinand, Alphonse] par Jean-Michel Gaillard, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 28 mars 2018.

Par Jean-Michel Gaillard

Il fait partie d’une fratrie de cinq garçons — tous nés dans les années 1870 —, dont il est le plus jeune.
Sa famille est originaire du hameau de l’Elzière, à Peyremale (Gard).
— Recherches Pascal Jaussaud

SOURCES : Arch. Dép. Gard, 14 M 806. — L’Émancipateur. — Interview d’amis d’A. Peyric.

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