PIAUT André, Joseph. Pseudonyme de Résistance : ARTHUR
Né le 16 juillet 1900 à Suèves (Loir-et-Cher), mort le 24 octobre 1980 à Nevers (Nièvre) ; métallurgiste ; militant syndicaliste CGT ; militant communiste ; résistant, déporté.
Fils de Jules Piaut, receveur buraliste, et de Berthe Pannetier, sans profession, André Piaut, agent technique aux Ateliers de Vauzelles (Nièvre) à partir de 1922, participa à la réorganisation du parti communiste dans la Nièvre. En 1938, André Piaut représentait le syndicat des techniciens de la Nièvre à la commission administrative de l’Union départementale CGT. Militant communiste, il devint un des principaux dirigeants de la Résistance nivernaise après l’arrestation de Louis Fouchère en septembre 1941. En octobre 1942, il devint commissaire technique départemental des FTP et fut donc l’un des membres du triangle de direction avec André Chartier et Justin Marquereau. Il organisa à ce titre le premier sabotage de voies ferrées dans le département le 14 octobre 1942. Arrêté avec sa femme Jeanne Piaut le 7 avril 1943, il fut déporté à Auschwitz (Pologne), puis en mai 1944 à Buchenwald (Allemagne) et rapatrié en 1945.
Rescapé des camps, il fut par la suite l’un des responsables départementaux de l’ADIRP.
Il s’était marié le le 16 novembre 1939 à Nevers (Nièvre) avec Jeanne Millot.
SOURCES : Le Prolétaire. — P. Demongeot, Les Francs-tireurs et partisans français du groupement Cher et Nièvre., Nevers, 1975. — Jean-Claude Martinet, Histoire de l’occupation et de la Résistance dans la Nièvre, 1940-1944, Éditions Delayance, La Charité, 1978. — Mémorial de Buchenwald, Dora et Kommandos, édité par l’Association française Buchenwald, Dora et Kommandos, 1999. — Note de Jean-Pierre Besse. — État civil.