Technicien à l’Arsenal de Ferryville (Tunisie), Georges Poropane joua un rôle important pendant le Front populaire aussi bien comme syndicaliste CGT que comme communiste. Après l’armistice de 1940, il fut arrêté en même temps que Pauser* et d’autres militants de l’Arsenal de Ferryville et interné au Kef. Devant l’avance allemande en 1942, les prisonniers (communistes, républicains espagnols, nationalistes destouriens) furent repliés sur Kalaa-Djenda ; les Français furent séparés des autres et conduits en Algérie. Libéré, Poropane rentra à Ferryville après l’arrivée des Alliés. Il devint, en 1944, membre du comité central du Parti communiste tunisien et secrétaire général de l’Union départementale CGT puis de l’Union des syndicats des travailleurs de Tunisie (USTT). Il garda ces responsabilités jusqu’à la dissolution de la centrale.
SOURCE : Notes de Juliette Bessis