Par Claude Pennetier
Né le 20 janvier 1898 à Villemonin (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), mort le 3 janvier 1959 à Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) ; cheminot ; militant socialiste de la Seine, membre de la Ligue des droits de l’Homme et de la Libre-pensée ; résistant.
Manœuvre en 1925, employé de chemin de fer en 1929, André Boucard se maria en août 1920 à Champigny avec Suzanne Blanche. Il fut élu conseiller municipal socialiste SFIO de Champigny (Seine, Val-de-Marne) le 12 mai 1929, sur la liste dirigée par Auguste Courel.
Au début des années 1930, André Boucart vint s’installer à Villeneuve-le-Roi où il adhéra à la section SFIO locale. Père de trois filles et d’un garçon, André Boucard souffrait de pleurésie ; sa femme tenait une petite épicerie au rez-de-chaussée de leur maison.
En 1935, il fut élu conseiller municipal avec cinq autres socialistes (voir Maurice Sauvé) et 21 communistes qui constituèrent ensemble la municipalité Bonneval.
Pendant l’Occupation, il appartint au réseau Libération-Nord sous le pseudonyme de Roche. À la Libération, il redevint conseiller municipal jusqu’aux élections de 1945. Membre de la caisse des écoles, de la Fédération nationale des combattants républicains, de l’Union des coopérateurs, il appartenait à la Ligue des droits de l’Homme (LDH) ainsi qu’à la Libre pensée et à la Fédération nationale des retraités de la SNCF.
André Boucart fut inhumé le 5 janvier 1959 à Villeneuve-le-Roi.
Par Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Paris, DM3 et Versement 10451/76/1. — Lettre de Maurice Sauvé (1983). — État civil.