Né le 22 décembre 1877 à Loon-Plage (Nord), zingueur à Saint-Pol-sur-Mer ; militant communiste du Nord.
François Pruvost naquit de François Adolphe Pruvost, ouvrier terrassier, et de Marie Joséphine Hauw, ouvrière. Son grand-père Pruvost était lui aussi ouvrier. C’était deux très vieilles familles de Loon-Plage. Il était l’aîné de 9 enfants (2 sœurs et 6 frères). Il fit ses classes en 1899 - matricule 1962 - au 4e régiment de cuirassiers, et fut dispensé quelques mois plus tard au motif de l’art. 21 de la loi du 11 juillet 1889 comme "fils ainé d’une famille de 7 enfants" (l’un était mort prématurément et le dernier n’est pas encore né). Il avait sa famille à charge.
Zingueur à Saint-Pol-sur-Mer, François Pruvost semble être venu de Loon-Plage à Saint-Pol-sur-mer pour son mariage avec Céline Adriansen, le 29 aout 1902. Le couple eut deux enfants.
Il ne semble ne pas avoir été mobilisé en 1914.
Il était en 1934 trésorier du rayon communiste de Dunkerque (voir Léonce Bollengier). En 1938, il dirigeait plusieurs syndicats de la CGT unifiée de Dunkerque, dont celui des employés des pompes funèbres et celui des agriculteurs pour l’ensemble de l’arrondissement (voir Daniel Ternynck).
Selon son arrière-petit-fils Aurélien Roulland, aurait été aussi libre penseur, car à l’arrivée des allemands en 1940, sa grand mère a souvent raconté qu’il aurait enterré le drapeau de la Libre pensée dans le jardin, drapeau d’ailleurs tissé par sa fille, Raymonde.
François Pruvost mourut le 16 septembre 1959 à Rosendaël.
SOURCES : Arch. Dép. Nord, M 154/279 et 595/35. — Notes d’Aurélien Roulland.