QUILLARD Frédéric

Originaire de Charente, Frédéric Quillard était fils d’ouvriers blanchisseurs. Après son service militaire, accompli à Chalon-sur-Saône, il revint à Paris, entra au service de la ville, fut membre du conseil d’administration du syndicat des travailleurs municipaux, adhéra au Parti socialiste et suivit l’enseignement des universités populaires. Mobilisé en 1914, il fut blessé au cours de la guerre.

Après le congrès national de Tours (25-30 décembre 1920), Frédéric Quillard rallia les rangs du Parti communiste. Il figura au onzième rang de la liste du Bloc ouvrier et paysan menée par Berton aux élections législatives de 1924, dans le 3e secteur de la Seine et recueillit 43 317 voix sur 229 785 inscrits. À nouveau candidat aux élections municipales de 1925, dans le VIe arr. de Paris (Odéon), il obtint 243 voix sur 4 297 inscrits.

Domicilié dans un des lotissements de Longjumeau (Seine-et-Oise), Frédéric Quillard conduisit en mai 1929, avec Auguste Gillot* , la liste du BOP qui fut battue par la liste radicale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article127800, notice QUILLARD Frédéric , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

SOURCES : Arch. Dép. Seine, D 2M 2/52. — L’Humanité, 22 et 26 avril 1924. — Le Temps, 3 et 10 mai 1925. — A. Gillot, Un forgeron dans la cité des rois, Halles de Paris, 1986.

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