RABOT Georges, Eugène

Les parents de Georges Rabot étaient ouvriers en soierie. Son père, membre du Parti ouvrier français dès 1890 à Charlieu (Loire) adhéra en 1905 au Parti socialiste SFIO puis, en 1920, suivit la majorité au Parti communiste. Georges Rabot, non baptisé, athée, connut dès son enfance l’atmosphère des luttes ouvrières de l’avant-guerre. En janvier 1928, alors qu’il était ouvrier tisseur aux établissements Chantepy, à Sain-Bel (Rhône), il adhéra au PC. En 1929, il devint secrétaire de cellule puis secrétaire du rayon de L’Arbresle. De 1931 à 1935, lorsqu’il travailla aux mines de pyrite du bassin de Sain-Bel, il fut secrétaire du syndicat unitaire des mineurs de L’Arbresle. Pendant cette période, il milita aussi aux Amis de l’Union soviétique et suivit trois écoles de section du PC, de 1935 à 1937. Il fit partie, en novembre 1936, du comité de développement de l’hebdomadaire communiste la Voix du peuple.

Sous l’Occupation, il prit contact avec le PC clandestin et fut secrétaire politique de l’organisation locale du parti illégal. Malgré deux perquisitions, il échappa à toute arrestation. Après la Libération, il devint métallurgiste et, de 1963 à 1967, fut délégué du personnel et membre CGT du comité d’entreprise de l’usine Rhône-Ressort à L’Arbresle. Au début des années soixante-dix, il était membre de la section du Rhône de l’Amicale des vétérans du PC.