RACK Henri

Fils de commerçants qu’il qualifiait d’"aisés", Henri Rack fut élève au lycée Louis Le Grand. Étudiant en pharmacie, il militait à l’Union fédérale des étudiants (UFE) dont il fut trésorier national. Très actif, il déclarait : "J’ai participé à la grève du 12 février 1934, aux manifestations de juillet 1935, 1936, manifestations antiitaliennes, à la grève du 30 novembre 1938".

Il militait aux Jeunesses communistes de Saint-Ouen et au Parti communiste après mars 1938, puis fit partie, en avril 1939, du premier bureau national de l’Union des étudiants communistes (voirFrancis Cohen*). Il était un des animateurs de l’Amicale universitaire pour la liberté, un membre de l’Amicale des étudiants en pharmacie et de l’Association sportive montmartoise.

Son autobiographie communiste d’institution du 20 mars 1938, permet de constater l’ampleur de ses lectures des œuvres de Marx, Engels, Lénine et Staline. Ses réponses sur les trotskystes ("agents du fascisme dans les rangs des masses laborieuses. Particulièrement dangereux parmi les intellectuels") et les oppositions étaient en tout point conforme avec les orientations du Parti communiste. Il revendiquait comme seul référent Antoine, secrétaire de la section communiste de Saint-Ouen.

Après la guerre, Rack milita à l’Université nouvelle.