Né le 24 juin 1874 à Viricelles (Loire), mort en août 1922 à Paris (XXe arr.) ; ouvrier papetier ; syndicaliste CGT du Rhône puis de la Seine [Paris].
Fils de Pierre Raffin, mineur, et de Fanny Jeunet, ménagère, Jean ou Jean-François Raffin assista comme délégué de la Fédération du Papier au XVIIIe congrès national corporatif — 12e de la CGT — et à la 5e conférence des Bourses du Travail tenus au Havre du 16 au 23 septembre 1912.
Il qui fut élu, le 9 février 1914, membre de la commission administrative de la Bourse du Travail de Paris et le resta jusqu’en 1920. — voir C. Paradis* (cf. Arch. Nat. F7/13 617).
Lors de la réunion du conseil national de la Fédération CGT du Papier Carton, tenue les 27 et 28 janvier 1922, il devint secrétaire de cette fédération et siégeait toujours à la commission administrative de la CGT. Il demeurait alors à Lyon.
Il s’épuisa complètement à la tâche et il décéda à l’hôpital Tenon à Paris. Ses obsèques eurent lieu le 22 août 1922 dans cette ville où il demeurait au 36, rue de Ménilmontant, à Paris (XXe arr.).
Il était inscrit au carnet B.
Son fils, militant anarchiste connu sous le pseudonyme de Loréal (Voir à Loreal Louis, était alors incarcéré à la prison de la Santé à Paris (division politique) pour ses activités. Les autorités lui refusèrent le droit d’assister aux obsèques de son père.
SOURCES : Arch. Nat. F7/13 053, F7/13 617. — La Voix du peuple, organe officiel mensuel de la CGT, septembre 1922 (BNF, Gallica). — Notes de Louis Botella. — État civil en ligne cote 3NUMEC2/3E336_61870-1875, vue 109.