En janvier 1917, Mademoiselle Raulin fut élue au conseil du syndicat des ouvrières à domicile (rue Vercingétorix à Paris). Durant la Première Guerre mondiale, le syndicat s’adressa directement à l’intendance militaire pour offrir à ses membres du travail à domicile. Comme le soulignait un article paru dans leur organe mensuel la Travailleuse, on avait pu ainsi passer outre aux « entrepreneurs qui versent des salaires de misère ». En 1917, près de deux cent quarante ouvrières étaient occupées à confectionner des chemises. Mademoiselle Raulin s’occupait activement de ce service. En 1918, elle fut réélue au conseil syndical. Ce syndicat était affilié à la Fédération française des Unions professionnelles féminines.
SOURCE : La Travailleuse, janvier 1917, avril 1918.