Par Jacques Girault
Né le 4 juin 1888 à Tourves (Var), mort le 20 octobre 1944 à Tourves ; quincaillier, puis mineur, puis serrurier , militant communiste ; maire.
Fils d’un facteur, Jules Recous (orthographié Recours, selon l’état-civil), cousin d’Alfred Recours*, effectua son service militaire dans la Marine nationale comme mécanicien. Marié en novembre 1912 dans la commune, il tint un commerce de quincaillerie puis un débit de boissons. Il travailla aussi aux mines de bauxite. Secrétaire du syndicat, il fut licencié à la suite des grèves de 1920. Élu conseiller municipal le 7 décembre 1919, il adhéra au Parti communiste à la formation de la cellule vers 1924. Le 5 mai 1929, il conduisit la liste du Bloc ouvrier et paysan. Voir Georges Kraus*.
Le 5 mai 1935, Jules Recous, alors serrurier, élu conseiller municipal, devint maire. Candidat communiste au conseil d’arrondissement dans le canton de Brignoles, il obtint, le 10 octobre 1937, 498 voix sur 2 507 inscrits et se désista pour le candidat socialiste SFIO.
Le 31 août 1939, une perquisition fut effectuée à son domicile. La municipalité fut dissoute le 25 octobre 1939. Jules Recous, qui avait désavoué le Pacte germano-soviétique, fit connaître le 12 janvier 1940, dans une lettre au préfet publiée dans la presse, sa démission du Parti communiste.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat. F7/13021, 13123. — Arch. Dép. Var, 2 M 6 24, 7 32 1, 3, 35 4, 4 M 59 4 4, 18 M 99, 1 Z 2 2, 3 Z 2 14. — Arch. Com. Tourves. — Rens. de J.-M. Guillon.