RENAUD Paul

Paul Renaud était Issu d’une famille de radicaux-socialistes libre penseurs ; son père, Pierre, était charron, et sa mère, Geneviève Bonneau, sans profession. Paul Renaud devint instituteur. Il effectua son service militaire d’un an, de septembre 1905 à octobre 1906, dans l’infanterie, qu’il termina comme caporal à la 8e section d’état-major vélocipédique. il prit un poste d’instituteur adjoint d’abord à Châteauroux, puis à Dun sur-Auron, avant d’être nommé à Préveranges (Cher) de 1908 à 1912, avec son épouse, institutrice, Suzanne, née en 1890 à Vierzon. Ils revinrent à Dun à la rentrée 1912.

Paul Renaud fut rappelé le 1er août 1914, passa au 12e régiment d’infanterie en 1916, et ne fut renvoyé dans ses foyers que le 23 mars 1919 au grade de lieutenant, après avoir été fait prisonnier en mars 1918, et avoir été rapatrié en décembre 1918.

Paul Renaud enseigna à nouveau à Dun puis à Ménetou-Couture à partir de 1923. Le couple avait alors une fille, Ginette, née en 1921 qui vivait avec eux en 1936.

Radical-socialiste, il entra dans la Franc-maçonnerie en 1923. Par l’intermédiaire du Grand Orient, Robert Lazurick, nouveau dirigeant socialiste du Saint-Amandois, prit contact avec lui, en 1931, pour créer des sections socialistes dans le secteur de La Guerche. Il accepta, adhéra à la SFIO et organisa avec Robert Lazurick soixante-dix réunions en quelques mois.

En 1932, Paul Renaud fut nommé à Méreau, avec sa femme. Il milita à la section socialiste de Vierzon. Il resta membre de la SFIO jusque dans les années 1950.

En 1976, il présidait la section de l’ARAC de Saint-Amand et de l’Union des associations d’anciens combattants.