RERAT Georges

Marié, père de deux enfants, Georges Rerat avait fait son service militaire à Besançon (Doubs) du 10 mai 1922 au 10 mai 1923. Il vint s’installer à Valenciennes (Nord) et était monteur-électricien ou mécanicien à l’usine de Marly (Nord) de la Compagnie industrielle de matériel de transport. Chef de groupe Francs-tireurs et partisans français (FTPF) 3 (secteur de Valenciennes), Georges Rerat était également membre de l’OS constituée clandestinement par le Parti communiste, depuis le 2 mai 1942. Le mouvement était dirigé au plan local par Arthur Garçon. L’OS l’invita à se faire embaucher au garage HKP de Valenciennes, qui réparait le matériel allemand : il y effectua des sabotages avec le groupe OS de ce garage. Lors de l’arrestation d’Arthur Garçon, le 11 août 1942, il le remplaça comme responsable de la direction OS de Valenciennes. Il intensifia alors le recrutement et les sabotages. Le 16 septembre 1942, Georges Rerat fut pris sur le fait au garage HKP par son chef d’atelier. Arrêté le même jour par la police française pour menées communistes et détention illégale d’armes, il fut remis aux autorités occupantes. Il fut détenu à Douai (Nord) jusqu’au 24 septembre 1942, avant d’être transféré à Loos-lès-Lille (Nord). Le 2 décembre 1942, il fut déféré devant le tribunal militaire allemand FK 678 de Valenciennes et condamné à mort. Georges Rerat a été fusillé le 15 décembre 1942 au fort du Vert-Galant, à Wambrechies, avec Léon Fondu, Bernard Nigra, Jean Waysand, René Caby et Georges Bouhour.