REYNES Georges, Marius, Pierre

Fils de Pierre Reynes, professeur de musique, et de Marie-Antoinette Bergé, sans profession, Georges Reynes, obtint en 1914 une bourse d’externat pour être élève au collège de Cette. ingénieur des arts et métiers en 1925, il devint professeur de mathématiques et enseigna au collège public de garçons de Saumur (Maine-et-Loire). Secrétaire de la section socialiste locale, il fut élu secrétaire de la Fédération socialiste SFIO du Maine-et-Loire en octobre 1930 et le demeura jusqu’en septembre 1936, occupant en même temps le poste de secrétaire des Jeunesses socialistes du département.

Homme énergique et orateur de grand talent, il signa de nombreux éditoriaux dans L’Effort social, hebdomadaire de la Fédération socialiste. Surtout, il dynamisa la fédération, réactiva les sections disparues ou moribondes. En décembre 1932, un niveau d’adhésions (461) record depuis 1921 fut atteint. Cependant une décrue suivit et la fédération ne reprit son essor qu’après le retour de Georges Reynes dans l’Hérault.

Le 12 mai 1929, il avait été élu conseiller municipal de Saumur sur la liste socialiste SFIO. Il fut réélu en 1935, devenant adjoint au maire radical Robert Amy. Candidat le 18 octobre 1931 au conseil général dans le canton de Saumur, il s’opposa sans succès à ce dernier. Georges Reynes fut candidat à plusieurs reprises aux élections législatives : en 1932, dans la circonscription de Baugé, il obtint 1 129 voix sur 20 213 inscrits à l’unique tour de scrutin qui vit la réélection du député sortant radical-socialiste ; en juin 1933, lors d’une élection législative partielle, il ne rassembla que 502 voix face au candidat URD ; en 1936, dans la 1re circonscription d’Angers, il recueillit 2 266 suffrages sur 21 237 inscrits et se désista pour le député sortant radical-socialiste qui fut réélu.

Dans le courant de l’été 1936, Georges Reynes obtint sa mutation à Sète où il se rendit fin septembre pour prendre son poste au collège de la ville. Il devint secrétaire de la section socialiste SFIO en 1937-1939. Délégué au congrès de Nantes (mai 1939), il fit partie de la tendance Bracke-Zyromski. En 1938 et 1939, il fut également secrétaire administratif de la Fédération socialiste de l’Hérault.