RIBAUT Jean

Militant du Parti socialiste SFIO du IIIe arr. de Paris, Jean Ribaut fut élu secrétaire-adjoint de sa section lors de la réunion du 24 septembre 1913.
Il fut mobilisé pendant la Première Guerre mondiale au 2e régiment du Génie. En 1916, il écrivit à sa section pour lui demander de soutenir les positions de la conférence internationaliste de Kienthal.

Après la guerre, il fut candidat malheureux aux élections municipales du 30 novembre 1919 dans le quartier des Arts et Métiers.

Ribaut fut délégué de la Seine au congrès de Strasbourg (février 1920) à l’issue duquel il fut élu à la CAP. Après l’arrestation de Fernand Loriot, il devint en mai 1920 secrétaire par interim avec Victor Godonnèche et René Reynaud du Comité de la IIIe Internationale.

Le 10 juin 1920, il prit la parole lors d’un meeting du Comité de la IIIe Internationale à Paris en soutien aux militants emprisonnés le mois précédent, puis de nouveau le 24 juin à Saint-Ouen « pour la libération de nos prisonniers ». Le 17 septembre, à la salle Wagram (Paris), il s’exprima lors d’un meeting du Comité de la IIIe Internationale pour l’adhésion à l’Internationale communiste, puis à plusieurs reprises au cours des semaines suivantes à l’occasion d’autres meetings sur le même thème.

Il signa la résolution du Comité de la IIIe Internationale pour le congrès de Tours de décembre 1920, mais ne semble pas avoir participé au congrès.

Membre en juillet 1922 de la commission des résolutions au congrès fédéral communiste de la Seine, il avait émis jusque-là des critiques « de gauche » sur le fédéralisme proposé alors. En mai 1922, il présida le congrès fédéral communiste de la Seine. Le 3 septembre 1922, il prit la parole lors du congrès fédéral de la Seine du PC, critiquant Daniel Renoult et « ses différences d’attitude à Moscou et à Paris ».

En novembre 1919, Ribaut était secrétaire de la Fédération de la Seine de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC). En janvier 1922, Jean Ribaut fut de nouveau élu secrétaire général de la Fédération de la Seine de l’ARAC.

Le 30 mai 1922, la police l’inscrivit au Carnet B. Il habitait à Paris au 81, rue du Faubourg-Saint-Martin. Il était veuf.