Par Jacques Girault
Né le 30 juillet 1889 à Ambialet (Tarn), mort le 22 mai 1955 à Gassin (Var) ; receveur buraliste à Puget-Ville (Var), puis Sainte-Maxime (Var) ; militant socialiste puis PSOP, puis communiste après la guerre.
Fils d’un aubergiste, Henri Ricard, mutilé de la Première Guerre mondiale, divorcé, habitant à Paris (Ve arr.), sans profession, se remaria en juin 1922 à Paris (XVe arr.) avec Charlotte Boueyre (voir Charlotte Ricard). Receveur buraliste à Puget-Ville vers 1933, il militait au Parti socialiste SFIO et était officier de la loge du Grand Orient de France « L’École de la Sagesse » à Brignoles (Var).
Il fut délégué avec son épouse au congrès fédéral de La Seyne (Var) en 1938, il se montra favorable aux positions de Marceau Pivert et passa au Parti socialiste ouvrier et paysan.
Devenu receveur buraliste à Sainte-Maxime, Henri Ricard fonda un groupe de la Libre Pensée et adhéra à la Légion des combattants, à sa création. Mais, devant l’hostilité de la droite locale et dénoncé comme franc-maçon, il la quitta en 1942. Comme sa femme, il adhéra au Parti communiste français après la guerre.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var, 4 M 50, Cabinet. — Notes de Jean-Marie Guillon.