RICHET Édouard, Jules, Alphonse

Né le 10 mai 1893 à Saint-Ouen (Seine), fils d’un employé, Édouard Richet, tourneur sur métaux, succéda vers 1924 à Émile Bestel au secrétariat du comité intersyndical CGTU de Saint-Denis (Seine). Il conserva cette fonction jusqu’en 1926 — voir Émile Linotte. Sympathisant communiste, Richet entra au conseil municipal le 10 mai 1925 sur la liste dirigée par Louis Laporte et Camille Villaumé. Il adhéra vraisemblablement au Parti communiste car L’Émancipation, journal communiste de Saint-Denis, annonça sa candidature aux élections municipales du 5 mai 1929 sans préciser sa qualité de « sympathisant ». Réélu, il démissionna avec tout le conseil le 15 février 1930 et retrouva son siège à l’issue du scrutin du 23 mars 1930 avec la liste Gaston Venet-[ Jacques Doriot.

Au printemps 1934, Édouard Richet se solidarisa avec Doriot, fit partie du conseil municipal élu le 5 mai 1935 mais, en désaccord avec l’évolution de Doriot vers le fascisme, il donna sa démission le 28 mai 1937.

Il mourut le 10 mai 1972 à Saint-Denis.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article128877, notice RICHET Édouard, Jules, Alphonse , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.

SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 ; vers. 10451/76/1. — L’Émancipation, 26 avril 1924 et mai 1929. — Jean-Paul Brunet, Une banlieue ouvrière : Saint-Denis (1890-1939) : problèmes d’implantation du socialisme et du communisme, Thèse d’État, Paris IV, 1978.

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