RIVIÈRE Henri

Né le 30 novembre 1881 à Sentenac-de-Sérou (Ariège), métallurgiste, Henri Rivière, qui parlait italien et espagnol et était bon orateur, fut arrêté le 23 octobre 1921 au cours d’une manifestation dirigée contre le consulat américain en faveur de Sacco et Vanzetti, puis laissé en liberté provisoire. En 1922, il fit campagne pour les candidats communistes aux élections cantonales au printemps puis, au cours de l’été, pour l’amnistie intégrale. En mars et en septembre 1923, il participa à des meetings contre la répression avec les anarchistes espagnols.

Il fut envoyé, début septembre 1924, dans le bassin de Longwy (Meurthe-et-Moselle) comme délégué de la CGTU et y organisa de nombreuses réunions. Le 18 novembre suivant, il repartait pour Marseille. Georges Gaye, secrétaire de la Fédération unitaire des Métaux, lui reprocha par la suite d’avoir manqué de probité dans la gestion des fonds.

Inscrit au carnet B pour le département des Bouches-du-Rhône, secrétaire de la MOE à la Bourse du Travail de Marseille, il fut candidat en 1925 aux élections municipales sur la liste communiste. En août 1925, un rapport de police signale que le Parti communiste n’avait plus confiance en Rivière depuis quelques mois et « qu’on l’a obligé à quitter ses fonctions » de secrétaire du syndicat unitaire des Métaux. Il fut remplacé par Adrien Mouton.

Henri Rivière mourut le 20 avril 1950 à Ambert (Puy-de-Dôme).