ROBERT Léon, Louis

Fils d’Auguste Robert, cloutier, et de Clémence Moisnard, couturière, Léon Robert, mutilé de la jambe droite (d’où son surnom « Jambe-de-Bois »), fut exempté du service militaire et travaillait comme employé à l’arsenal.

Secrétaire des Jeunesses syndicalistes, il était inscrit au carnet B puis radié en 1911, mais toujours fiché militant antimilitariste convaincu en 1912 et habitait 4, rue des Vermandois.

Il devint en septembre 1916 secrétaire de la Fédération des travailleurs de la Marine de l’État dont le siège était à Rochefort et en même temps secrétaire du Syndicat des ouvriers de l’arsenal, responsabilité qu’il exerça jusqu’en juillet 1919, passant alors le témoin à Lucien Moinier.

Il joua un rôle actif pendant la période 1914-1919, notamment lors de la grève des apprentis maritimes en 1916, et en 1919, lors du 1er mai. En février 1922, il fut élu membre du Cartel des fonctionnaires civils de la Marine de l’État constitué à Rochefort.

Marié le 4 mars 1916 avec Marguerite Grelier, il se remaria le 23 avril 1920 avec Augustine Grelier.

Il se suicida le 25 février 1926.