Par Gérard Raffaelli
Traminot ; syndicaliste CGT de la Loire
Militant syndicaliste, appartenant au syndicat des tramways électriques de Saint-Étienne (Loire), J. Rosier fut élu secrétaire général de l’Union départementale CGT le 7 septembre 1930. Il intervint en janvier 1931 pour tenter d’obtenir l’arrêt de l’immigration qui lui semblait incompatible avec les intérêts de ses mandats en période de crise. Il contribua par son dynamisme à conserver à la CGT, malgré la crise, la quasi totalité de ses adhérents. Dans cette situation, convaincu de la nécessité de l’unité syndicale, il accueillit les propositions unitaires. Le 12 juillet 1934, il signifia en réponse à une proposition de Marcel Thibaud* qu’il était « favorable à l’unité syndicale sur la base des propositions de la commission administrative de la CGT ». Le 9 août 1934, il se déclara, au nom de la commission exécutive de l’Union départementale, dans un nouvel échange de lettre avec le secrétaire de l’UD unitaire, « intéressé par le dernier paragraphe de votre note qui rapproche nos conceptions », et se déclara prêt « à entrer en pourparlers avec l’Union unitaire sous la seule réserve qu’il ne sera pas question de créer de syndicats dits uniques en laissant subsister ceux existants ».
Par Gérard Raffaelli
SOURCE : L’Écho syndicaliste, mai, octobre, novembre 1931, octobre 1932, mai, juillet, août 1934.