Par Jean Sagnes
Né le 26 septembre 1874 à Caux (Hérault) ; mort le 21 mars 1960 à Vergèze (Gard) ; conseiller municipal socialiste de Montpellier ; conseiller général du 3e canton de Montpellier.
Fils d’un propriétaire, lui-même grand propriétaire foncier dans l’Hérault et dans le Gard, Charles Rouch fut maire conservateur de Caux avant 1912 puis adhéra au Parti socialiste SFIO et vint résider à Montpellier. Dans cette ville, il fut conseiller municipal de 1925 à 1929 et adjoint au maire. Lors d’une élection partielle en 1928, il fut élu conseiller général du 3e canton de Montpellier et devint en 1930 et 1931 secrétaire du conseil général. En 1926, il avait été trésorier adjoint de la Fédération socialiste et à deux reprises, en janvier 1930 et en juin 1931, fut délégué de l’Hérault aux congrès socialistes nationaux.
Aux élections législatives de 1928, Charles Rouch fut candidat dans la 1re circonscription de Montpellier et obtint 3 457 voix, arrivant en tête des candidats de gauche, mais précédé par le député sortant de droite Rodez-Bénavent. Au second tour, il fut battu par 6 563 voix contre 7 286 voix, 339 voix allant au candidat communiste. En 1932, à nouveau candidat dans la même circonscription, il progressa en voix et en pourcentage obtenant 4 172 voix au premier tour et 4 124 au second mais toujours précédé par le député sortant (6 566 voix et 7 339) qui l’emporta.
En décembre 1933, Charles Rouch passa au PSDF et, à ce titre, fut élu au conseil municipal de Montpellier où il retrouva son poste d’adjoint. Aux élections législatives de 1936, il fut encore une fois candidat dans la 1re circonscription de Montpellier comme Parti socialiste de France (USR). Il n’obtint que 1 101 voix et se désista pour le candidat de la Jeune République, Paul Boulet*, qui battit Rodez-Bénavent.
Par Jean Sagnes
SOURCES : Arch. Dép. Hérault, 15 M 72 à 78, 15 M 80. — Le Languedoc socialiste, 1923-1936. — Entretien avec G. Rasigade.