ROUMAT René [ROUMAT Joseph, Isler, René]

Fils d’Isler Roumat, cultivateur, et de Marie Mamous, René Roumat, était élève maître à l’EN d’Auch quand il fut appelé en avril 1915. Réformé temporairement en avril 1915, il fut rappelé en avril 1916 dans un régiment d’infanterie et aux armées du 21 avril 1917 au 5 mars 1918. Evacué et hospitalisé pour pleurite, il fut réformé temporaire en août 1918 et définitif en 1920 avec 20% d’invalidité pour séquelles de pleurésie. Il se maria avec Marcelle Dusset à Duran.

René Roumat était instituteur à Riscle en 1926, puis à Auch, école Rouget de l’Isle, en 1930.

Il fut, de 1924 à 1939, successivement membre du conseil syndical puis secrétaire adjoint en 1930, enfin secrétaire général en 1931 du Syndicat des instituteurs du Gers, à la suite de la montée à Paris de René Vivès.

Simultanément René Roumat fut jusqu’en 1939 secrétaire départemental de la Fédération générale de l’enseignement, de la Fédération des fonctionnaires et du Cartel des services publics. Il apporta également son concours à l’Union locale CGT d’Auch ainsi qu’aux réunions de l’UD dont il devint, en 1933, secrétaire adjoint. Politiquement René Roumat, de tendance radicale-socialiste, n’était inscrit à aucun parti.

Ce fut seulement après le départ de René Vivès, appelé à Paris à la direction de la SUDEL, qu’il s’autorisa à prendre la parole aux grandes assises du SNI. Au congrès de Nantes, en 1938, présentant une motion de base d’orientation syndicale il fit, pour soutenir la direction nationale, sa première intervention ; elle fut très remarquée et mentionnée dans la grande presse. Il en fut de même en 1939 où la motion présentée par le Gers emporta largement l’adhésion du congrès.

Retiré à Mont-de-Marsan (Landes), René Roumat fut élu conseiller municipal en 1959, maire adjoint en 1962 ; il exerçait encore cette fonction en 1976.