ROUMEGUÈRE J.

Membre de la commission exécutive du syndicat des Métaux de la région parisienne, J. Roumeguère (ou Rouméguère) présida en novembre 1924 une réunion de la cellule communiste des usines Renault à Boulogne (Seine).
En octobre 1925, il signa la lettre ouverte à l’Internationale communiste, dite Lettre des 250. Il rejoignit l’opposition animée par Fernand Loriot, Maurice Paz et Amédée Dunois. Le 20 janvier 1926, il signa le texte de l’opposition communiste se solidarisant avec les exclus (Souvarine, Monatte, etc.).

Syndicaliste CGTU, il fut membre du Groupe d’études et d’action syndicales des métallurgistes de la Région parisienne, regroupant la minorité au sein du syndicat des Métaux, qui critiquait le « bureaucratisme » de la direction.
Il participa au IVe congrès national de la CGTU tenu à Bordeaux les 19-24 septembre 1927 où il déclara : « Ce n’est pas le PC mais c’est sa filiale, c’est la même maison. » En novembre, il prit la parole lors du congrès du Syndicat des Métaux de la Région parisienne, puis de nouveau lors du congrès suivant en 1928.

Probablement membre de la Ligue syndicaliste, il écrivit dans La Révolution prolétarienne du 1er décembre 1928 un article en faveur de « la journée anglaise » (c’est-à-dire en faveur d’une baisse du temps de travail). Il y indiquait avoir « travaillé pendant plus d’un an dans une usine métallurgique en Angleterre, comme tourneur, à Cardiff ».